Ce livre traite de la biographie de l'une des figures héroïques de l'histoire moderne de l'Algérie, à savoir L'Emir Abdelkader, illustre personnage de l'Algérie moderne, qui en est le fondateur, selon beaucoup d'historiens... Un livre destiné aux adolescents âgés entre 12 et 18 ans.
سلسلة "من أعلام الجزائر" تتطرَّق لسيرة علم مِنْ أعلام الجزائر، ألا وهي لالَّة فاطمة نسومر، عذراء جبال جرجة و المُناضلة مِنْ أجل إستقلال الوطن مِنْ كَيْدِ الغُزاة الفرنسيِّين... كتابٌ مُختصرٌ للمراهقين الَّذين تتراوح أعمارهم مِنْ 12 إلى 18 سنة.
Lalla Fadhma N'Soumer (1830 - 1863), est une personnalité algérienne de la résistance des Kabyles (Igawawens : dénomination historique des Kabyles du Djurdjura) contre la conquête de la Kabylie par la France dans les années 1850.
En 1847, elle accepte de se joindre aux résistants de la région, les chérifs Si Mohamed EI-Hachemi et Bou-Baghla. À la mort de ce dernier, en 1854, les troupes du maréchal Randon, estimées à 13 000 hommes dirigés par les généraux Mac Mahon et Maissiat, constituées aussi de goums accompagnant les chefs ralliés, sont confrontées à une forte résistance. Randon demande des renforts lorsqu'il attaque par surprise les Aït Iraten, et ses forces atteignent 35 000 hommes. Les combats sont féroces. Fatma appelle ses troupes à lutter pour la liberté et à faire un ultime effort pour battre l'ennemi. Les batailles sont perdues. Les chefs, Si Hadj Amar, Si Seddik Ben Arab, Si El-Djoudi et Sidi Tahar, sont contraints de se rendre. Fatma est accueillie chez Si Tahar Ben Mahieddiene, un notable de la région de Tablat, où elle trouve refuge dans la zaouïa de Sidi Ali Boumâali, à Tourtatine, près de Tablat (à 100 km à l'est de Médéa, dans la commune d'EI-Aïssaouia).
Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda, et incarcérée.
Placée ensuite en résidence surveillée à Béni Slimane, elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans, éprouvée par son incarcération et affectée par la mort de son frère en 1861.
Ses cendres sont transférées en 1994 du cimetière de Sidi Abdellah, à 100 mètres de la zaouia Boumâali à Tourtatine, vers le Carré des martyrs du cimetière El Alia, à Alger.